Bien choisir les protections de travail de son cheval
Les membres du cheval sont certainement la région la plus exposée aux coups et blessures (agressions extérieures).
Que ce soit dû à un défaut d'aplombs, un mouvement de peur ou un accrochage d'obstacles, tout cheval risque un jour ou l'autre d'être victime "d'atteintes".
Les
guêtres tendons ont pour rôle de protéger des coups et atteintes, parfois de soutenir les tendons.
Il existe deux types de guêtres pour cheval :
- Les guêtres fermées protègent le tendon, le canon et le boulet et peuvent s'utiliser pour les antérieurs et pour les postérieurs.
- Les
guêtres ouvertes protègent les tendons. Elles sont particulièrement utilisées en CSO. Il existe des
protège-boulets symétriques assortis aux guêtres.
Les bandes de polo :
Les
bandes de polo, c'est à 50 % des
bandes de travail (maintien des tendons et du boulet) et à 50 % des
guêtres de travail (protection contre les coups). Elles sont faciles à poser et à entretenir, tout en donnant une touche de couleur aux membres du cheval.
Pour quel cheval ?
Tous, sans exception. En revanche, il ne faut pas oublier qu'une bande de polo ne remplace pas l'efficacité de la bande de travail pour un cheval abîmé aux tendons. Elle ne remplace pas non plus la qualité protectrice d'une guêtre classique.
Les cloches :
Elles protègent la couronne et les talons. Le port de
cloches pour cheval est particulièrement recommandé lors du travail à l'obstacle, mais aussi pour le transport du cheval ou les
séances de longe.
Les bandes de travail :
Elle nécessite de la concentration. En plus de la bande, vous devez vous équiper d'une coquille, mousse de protection qui se placera entre le membre et la bande. Elle a pour but d'amortir un serrage trop fort (risque d'effet de garrot) et de contrer l'effet négatif d'une bande posée avec des plis.
Bien choisir sa couverture ou chemise
Le choix de la
couverture pour cheval est déterminant pour protéger efficacement votre « compagnon » du froid. Il est préférable de choisir une couverture pour cheval adaptée aux températures et aux conditions de vie de votre monture. Un cheval tondu n'aura pas besoin de la même protection qu'un cheval non tondu et un cheval au box aura des besoins différents du cheval qui reste au pré.
- pour un cheval qui mesure de 1,20 à 1,30 cm, il faut choisir la taille 115 cm (5'3").
- pour un cheval qui mesure de 1,35 à 1,50 cm, il faut choisir la taille 125 cm (5'9").
- pour un cheval qui mesure de 1,50 à 1,60 cm, il faut choisir la taille 135 cm (6'0").
- pour un cheval qui mesure de 1,60 à 1,70 cm, il faut choisir la taille 145 cm (6'3").
- pour un cheval qui mesure de 1,70 à 1,80 cm, il faut choisir la taille 155 cm (6'9").
- pour un cheval qui mesure de 1,80 ou plus, il faut choisir la taille 165 cm (7'0").
Choisissez toujours la bonne taille de couverture : trop petite, votre cheval risque de la déchirer, trop grande, elle risque de tourner. Le réglage des
sangles croisées de couvertures (sous le ventre) est aussi très important. Il ne faut pas trop les tendre pour ne pas gêner votre cheval mais si le réglage est trop lâche, l'animal risque de passer un postérieur dedans ce qui est très dangereux.
Si votre cheval est au boxe :
Le cheval au boxe aura besoin d'une protection contre le froid car ses mouvements ne lui permettent pas de dégager suffisamment de chaleur pour le protéger.
Pour un cheval tondu, il est conseillé de le couvrir avec une
couverture d'écurie chaude (300 g minimum) avec encolure. La couverture d'écurie n'est pas nécessairement imperméable mais sera plutôt respirante pour éviter que le cheval ne transpire.
Lorsque les températures sont au plus bas, certains cavaliers ajoutent une
chemise polaire cheval sous la couverture existante pour assurer d'avantage de chaleur et une meilleure protection au cheval.
Pour un cheval non tondu, une
couverture d'écurie légère (200g) et respirante suffira à le protéger s'il fait très froid. Bien sur, si votre cheval est malade ou si il est âgé, sa résistance ne sera pas la même et il faudra adapter sa protection à son état.
Si votre cheval est au pré :
Le cheval peut sans problème passer l'hiver sans couverture s'il dispose d'un abri pour se protéger des intempéries. Néanmoins, si vous ne souhaitez pas qu'il fasse trop de poils, il faudra penser à le couvrir de bonne heure dans la saison. Le couvrir peut également lui permettre de ne pas perdre d'état en hiver. Un cheval au pré est en mouvement quasi-permanent, ce qui lui permet de dégager un peu de chaleur naturellement. Il faut absolument éviter les superpositions de couvertures au pré !
Il est indispensable de choisir une
couverture imperméable de pré ou d'extérieur, résistante et bien sûr respirante. Pour une meilleure liberté de mouvement, les couvertures de « pré » disposent le plus souvent de soufflets d'aisance au niveau des épaules. Enfin, comme les chevaux ont pour habitude de tourner le dos à la pluie, un rabat de queue permet une protection optimale.
Quelques astuces :
- Pour voir si votre cheval est bien protégé du froid, vous pouvez glisser votre main sous sa couverture : si sa peau est froide, cela signifie qu'il n'est pas assez protégé.
- Veillez à enlever progressivement les couvertures pour éviter le choc thermique.
- Pensez à nettoyer régulièrement vos couvertures, une couverture sale peut provoquer une irritation de la peau.
- Pour éviter l'usure du poil au niveau du poitrail ou sur l'encolure, il existe des protections d'épaules en lycra.
Protéger son cheval des insectes
Pourquoi protéger son cheval ?
Certains insectes volants peuvent causer des lésions cutanées.
Bien que les chevaux soient dotés d'armes naturelles pour repousser les insectes, ils peuvent être gênés par leur présence.
Contrairement aux animaux domestiques qui régulent leur température par la bouche, le cheval le fait par sudation. Ainsi, en cas de températures élevées, le cheval auto régule sa chaleur corporelle en suant. Cette sueur est particulièrement appréciée des insectes (et plus précisément des moustiques) car elle est très salée.
Les insectes sont également attirés par des lieux sales, humides et chauds dans lesquels ils prolifèrent plus rapidement. Il est donc très important de veiller à l'hygiène du cheval et de son lieu de vie.
Attention, si votre cheval a des plaies, cela risque également d'attirer des insectes et donc d'empêcher ou de retarder la cicatrisation de la peau.
Les insectes peuvent être très dangereux pour le cheval car ils sont susceptibles de véhiculer des maladies comme la piroplasmose transmise par les tiques ou certains moustiques, qui affaiblit le système immunitaire de votre cheval.
Astuces :
* En prévention, si votre cheval vit au boxe, il est conseillé d'enlever les crottins quotidiennement. Si votre cheval vit au pré, il est aussi recommandé de ramasser les crottins régulièrement. Ces actions de préventions vous permettront de limiter la prolifération de larves et votre cheval aura moins de risque d'avoir des vers.
* Un cheval bien pansé attirera moins les insectes qu'un cheval sale donc n'oubliez pas de le panser régulièrement même s'il vit au pré !
* N'hésitez pas à laisser une certaine longueur à la crinière et la queue de votre cheval, cela lui permettra de se protéger naturellement des insectes. En effet, il n'est pas rare, de voir des chevaux tête-bêche : la queue de l'un permettant de protéger la tête de l'autre et inversement.
Comment le protéger ?
Les attaques massives d'insectes sont à l'origine d'une gêne importante chez le cheval.
Cavalissimo vous propose différents moyens pour protéger votre cheval de ces petites bêtes malveillantes.
Pour aider votre cheval à combattre les insectes, il existe les insectifuges qui repoussent les insectes (mouches, moucherons, taons, moustiques, ...) et les insecticides qui ont pour fonction de les tuer. Les insectifuges s'appliquent directement sur le cheval tandis que les insecticides plutôt toxiques s'appliquent dans les locaux où il vit. En raison de la toxicité des insecticides, il est préférable de se renseigner auprès de son vétérinaire attitré avant leur utilisation.
Il existe plusieurs produits spécifiques pour protéger votre cheval des insectes :
* On peut opter pour différents produits insectifuges, des répulsifs sous forme de spray, bille ou gel, le plus souvent à base de citronnelle. On utilisera plus facilement la bille (ou roll on) sur la tête du cheval afin d'appliquer délicatement le produit sur les zones sensibles.
* Afin d'éviter que des moucherons viennent chatouiller les oreilles de votre monture, certains cavaliers utilisent un
bonnet anti-mouche pour cheval pendant la pratique.
* Le
masque anti-mouche en nid d'abeille est efficace pour protéger les yeux et les oreilles du cheval. Il se fixe par bandes auto-agrippantes et ne nécessite pas l'utilisation d'un licol.
* Le
frontal anti-mouche se fixe sur un
bridon (filet cheval) ou un
licol pour protéger les yeux du cheval que ce soit au pré ou monté. Toutefois, il existe certains frontaux anti-mouche, destinés pour les chevaux au pré et qui ne nécessitent pas la présence d'un licol.
* Pour les chevaux très sensibles aux insectes et à leurs piqures, vous pouvez aussi protéger votre compagnon à l'aide d'une
chemise anti-mouche et d'un neck cover (tour de cou) en nid d'abeille. Cela permet surtout de protéger l'ensemble du corps du cheval.
Comment le protéger de la dermite estivale ?
Il s'agit d'une réaction allergique provoquée par des piqûres de certains moustiques et plus précisément par une allergie à la salive d'un minuscule moucheron appelé le Culicoïde.
Cela provoque une forte réaction chez le cheval, il se gratte et se frotte alors sur tout ce qu'il trouve (arbre, porte de boxes) pour soulager les démangeaisons. On constate une perte de poils et l'apparition de plaies vives, la crinière et la queue étant les parties les plus affectées.
La plupart du temps, ces démangeaisons reviennent systématiquement sur le même cheval au printemps et disparaissent à chaque automne.
C'est un fléau qui peut rendre la vie d'un animal insoutenable et affecte des milliers de chevaux, de poneys et d'ânes partout dans le monde.
En cas de
dermite estivale, il existe également des pommades, des shampoings pour soulager et atténuer les démangeaisons du cheval qui se gratte souvent jusqu'au sang. Toutefois, pour un traitement adapté à votre propre cheval, nous vous recommandons de contacter directement votre vétérinaire habituel.
Astuces pour l'éviter :
* Limiter les accumulations d'eau : drainer les prairies, les abreuvoirs qui ne fuient pas, changer régulièrement l'eau, enlever les récipients abandonnés (pneu, bassine).
* Protéger votre cheval au moyen d'une chemise et d'un neck cover (protège-encolure) en nid d'abeille.
Longer son cheval, les enrênements
Bien utilisés, les
enrênements sont les compléments efficaces du travail quotidien visant à
muscler le cheval dans le bon sens. Certains enrênements se démarquent de cette finalité ; il s'agit des martingales qui limitent les mouvements de tête vers le haut d'un cheval insuffisamment dressé.
A noter : Les enrênements sont tous d'une utilisation plus ou moins délicate et ne devraient être employés que par des cavaliers expérimentés ou sous les conseils d'un enseignant.
Il existe donc plusieurs types d'enrênements :
- les enrênements qui « fabriquent » la musculature : le
gogue (longe), les
élastiques pirelli (utilisé en montage central entre les antérieurs), les
rênes allemandes (utilisées en montage central). On les utilise en premier chez les jeunes chevaux pour leur " faire un dos ". Le cheval travaillera essentiellement au trot qui est l'allure de la musculation. Le dresseur veillera à lui faire adopter une cadence lente mais ACTIVE.
- les enrênements qui « entretiennent » la musculature : le gogue commandé (monté), les élastiques Pirelli en montage latéral, les rênes allemandes en montage latéral.
On les utilise avec les chevaux ayant acquis une musculature du dos suffisante et bien orientée pour travailler l'équilibre.
Ils favorisent la musculation de la base de l'encolure et des membres postérieurs.
Le gogue :
Le montage de ce matériel d'équitation se fait sous forme de triangle. Un ensemble de lanières est fixé à la
sangle au niveau du
surfaix entre les antérieurs. Il est prolongé par des cordelettes qui coulissent dans l'anneau du
mors de filet et dans des poulies fixées à la têtière.
L'enrênement
Gogue peut être utilisé de deux manières :
-en montage indépendant (longe)
-en montage commandé, lorsque les extrémités des cordelettes sont reliées à une paire de
rênes, en plus des rênes normales de filet (monté).
Avantages du gogue : Il peut être utilisé en longe ou monté.
Inconvénients : Le cheval peut arrêter de tendre ses rênes et plaquer sa tête contre son poitrail (s'encapuchonner).
Les rênes allemandes :
Elles partent de la main du cavalier, coulissent dans l'anneau du
mors et se fixent à la
sangle : soit sur les côtés de la sangle, soit entre les antérieurs.
Avantages : Enrênement simple et peu coûteux.
Inconvénients : mal utilisées, les
rênes allemandes ont trop souvent un rôle de contrainte qui n'apprend rien au cheval.
Les élastiques "pirelli":
Equipé d'élastiques, d'anneaux en caoutchouc, on peut utiliser cet enrênement en montage latéral ou central. Le Pirelli est fixé d'une part sur le
surfaix et d'autre part à l'embouchure.
Avantages : il permet au cheval de se tendre sur le Pirelli, comme il le ferait monter.
Inconvénients : Au trot, le cheval peut éviter le contact des rênes et "lâcher la main". A utiliser au pas et au galop.
Les martingales :
Il en existe deux types :
- La martingale à anneaux.
Les martingales à anneaux ont pour but de limiter les mouvements intempestifs vers le haut dans le travail à l'obstacle et encadrent le cheval dans un couloir de rênes.
Premières utilisations :
Lors des premières utilisations, l'enrênement sera réglé plutôt lâche pour que le cheval comprenne l'attitude qui lui est demandée, sans risque d'accident.
Pour les enrênements agissant sur la nuque, on procédera à une " initiation " du cheval, en lui montrant à l'arrêt, qu'il doit baisser la tête quand il y a pression de l'enrênement sur la nuque.
Avec tous les enrênements, les premières séances devront être de courte durée (au maximum 10 min à chaque main) et espacées.
La progression dans le travail avec les enrênements ne doit en aucun cas se faire sous la contrainte des forces mécaniques. Le cheval doit comprendre progressivement que la bonne attitude est celle qui lui procure le plus de bien-être au niveau de sa bouche et de sa nuque en cédant à la pression.
Bien choisir son mors
Le
mors est, avec les rênes, l'intermédiaire de communication entre la bouche du cheval et la main du cavalier. C'est habituellement une pièce métallique, qui permet au cavalier de contrôler la direction et la vitesse du cheval.
En règle générale,
la dimension du mors dépend de la taille et de la race des chevaux :
- 105 mm Shetland à poney B.
- 115 mm Poney C/D, petit cheval (style pur-sang arabe ou anglo moins de 1.60 m au garrot).
- 125 mm Taille standard cheval (1.60 m - 1.65 m au garrot) ou poney à grosse tête.
- 135 mm Grand cheval (1.65 m - 1.75 m au garrot).
- 145 mm Grands chevaux ou tête massive.
Attention :
Trop petit, il pince la bouche
Trop grand, un filet risque de blesser le palais du cheval et l'action de la main est moins précise.
On distingue :
- Les
mors de filet : caractérisés par l'absence de gourmette, leurs canons, métalliques ou caoutchouc, peuvent être brisés ou droits. Ils comportent toujours des anneaux circulaires ou rectangulaires, uniques ou multiples. Ils agissent principalement sur la commissure des lèvres. Plus les canons sont fins, plus l'embouchure est " sévère ". Un mors droit est plus dur qu'un mors brisé. Le caoutchouc adoucit le mors.
- Les
mors de bride : qui comportent toujours une gourmette. Ils agissent sur les barres par effet de levier ayant : pour point fixe la gourmette, et pour bras de levier les branches. Plus les branches sont longues, plus le bras de levier est long, plus l'action du mors est puissante. On utilisera un mors à passage de langue lorsque celle-ci est trop grosse pour se loger entre le maxillaire inférieur et l'embouchure.
- Le hackamore : il n'y a pas de mors dans la bouche du cheval. Il est utilisé principalement en extérieur.
Dans quel matériau ?
ACIER INOXYDABLE
(INOX) Les aciers INOX sont fabriqués à base d'inox 18 chrome de très haute qualité (la meilleure) en utilisant le procédé "LOST WAX SYSTEM" (technique de la cire perdue) qui donne une finition et un brillant parfait, par opposition au moulage au sable qui laisse apparaître les défauts.
Tous les lots de mors sont testés.
Un mors de qualité est un gage de sécurité.
CUIVRE
Il a un effet décontractant par libération d'ions qui aident le cheval à la salivation. Mais attention : fragile, peut se briser !
MAILLECHORT/ARGENTAN
Une formulation d'alliage qui contient un pourcentage élevé de cuivre stimulant la salivation, aidant à prévenir les effets de bouche sèche et facilitant la décontraction de votre cheval.
Alliage de haute technologie contenant de 86 à 90% de cuivre (apprécié par les chevaux et facilitant le contact entre vos mains et et la bouche de votre cheval en activant la salivation), 8 à 12% d'aluminium et 3% de fer, garanti sans nickel et sans zinc.
Ces mors sont plus chauds au toucher et sont plus facilement acceptés que ceux en acier inoxydable.
Ils ont une résistance à la tension très élevée et sont des mors de très haut de gamme.
LAITON
Uniquement un effet esthétique (assorti à la bouclerie jaune).
FLEXI
Mors ou filet en acier inoxydable dont l'embouchure est recouverte d'un matériau synthétique de haute technologie parfumé à la menthe pour un goût plaisant dans la bouche du cheval. Très doux en bouche, idéal au débourrage et pour les jeunes chevaux.
CAOUTCHOUC
Il permet un contact plus franc avec les chevaux qui craignent la dureté de l'acier (ou qui présentent des allergies)
Brisé : action identique aux mors en inox, mais plus doux.
Droit rigide : on obtient un appui franc. Ce type de canon incite certains chevaux atirer sur leur mors.
Droit souple : un contact franc et doux. A utiliser de préférence avec de jeunes chevaux en débourrage ou des chevaux très sensibles dans la bouche.
Bien choisir sa selle
Le choix d'une
selle est très important car il conditionne votre plaisir à pratiquer l'équitation (si une selle ne vous convient pas, vous ne serez pas à l'aise).
Lors de votre achat, vous devrez donc tenir compte de différent facteurs :
- votre budget, qui déterminera la qualité de la selle et sa durée de vie en fonction de l'intensité de l'usage que vous en ferez,
- le type d'équitation qui vous guidera sur le choix du modèle : large et confortable pour l'extérieur, technique pour l'obstacle ou le dressage ...
- votre taille et votre morphologie, qui détermineront la taille du siège.
Selle en cuir ou synthétique ?
Cuir :
Matériau naturel et noble.
Traditionnel et généralement plus esthétique.
Durée de vie longue si bien entretenue. Séchage long lors d'une forte pluie.
Entretien régulier indispensable.
Synthétique :
Plus faible coût.
Facile d?entretien.
Séchage rapide lors d'une pluie.
Selle légère. Peut chauffer avec les frottements.
Durée de vie limitée surtout pour une pratique intensive.
Entretenir ses cuirs
Les vieux cuirs :
Matériel :
- un seau d'eau
- un chiffon sec
- un couteau usagé avec une lame lisse
- de l'huile de pied de boeuf ou Sapo
Mode d'emploi :
- Tremper le matériel dans l'eau tiède durant une vingtaine de secondes.
- Suspendre le cuir, puis, à l'aide du chiffon, frotter la pièce de cuir, le but étant d'ôter toute la saleté. Renouveler l'opération sans tremper le cuir dans l'eau.
- Prendre le couteau et gratter les parties difficiles d'accès (passant d'attache du mors, sous la «bouclerie»), en veillant à ne pas creuser le cuir).
- Prendre le pinceau et passer de l'huile de pied de boeuf de façon uniforme et sans abus. Entreposer le cuir dans un endroit sec durant vingt-quatre heures.
Facilitez-vous le vie ! Adoptez une ancre à quatre branches pour suspendre votre filet. Cet accessoire est vendu 4 € environ.
- Vérifier ensuite sa bonne souplesse. S'il est rigide et s'il craque à l'oreille, repasser une légère couche d'huile de pied de boeuf. Par contre, si vous avez obtenu la souplesse désirée, remplacez l'huile de pied de boeuf par du
savon glycériné ou une
crème nourrissante pour cuir. Précautions d'emploi : Si vous tenez à ce que vos cuirs restent en état, veillez à les entretenir régulièrement, au mieux une fois par semaine, au pire, une fois par mois. N'oubliez pas qu'
entretenir les cuirs permet d'inspecter les coutures, et donc d'éviter les mauvaises surprises.
Les cuirs en bon état :
Matériel :
- un seau d'eau tiède
- une éponge avec une face « grattoir »
- un savon glycériné
Mode d'emploi :
- Nettoyer le cuir à l'eau claire, en frottant énergiquement.
Toutefois, si une couche de saleté résiste, utiliser le côté « grattoir » en prenant la précaution d'effleurer le cuir pour éviter de le rayer.
- Rincer l'éponge, l'essorer et l'imbiber généreusement de savon glycériné. Appliquer le savon sur le cuir en massant afin de le faire pénétrer.
- Lorsque vous nettoyez le filet, n'oubliez pas le mors.
Les cuirs neufs :
Matériel :
- Huile de pied de boeuf, pinceau
Mode d'emploi :
Les deux premiers jours, passer de l'huile de pied de boeuf sur les cuirs neufs (sans les utiliser pour monter). Dès que vous avez obtenu le résultat souhaité (un cuir qui ne craque pas et qui reste souple), vous pouvez alors utiliser du savon glycériné et une éponge pour l'entretenir. L'opération sera renouvelée quatre fois maximum ; au-delà, vous risqueriez de rendre votre cuir spongieux et fragile.
Sachez que l'huile de pied de boeuf a tendance à faire foncer les cuirs clairs. Dès que vous avez obtenu la couleur que vous recherchez, abandonnez l'huile pour le cirage incolore pour chaussures jusqu'à obtention de la souplesse voulue.